Retour sur le match SMV-CPB Rennes

Un mini-hold-up



Sans le final dithyrambique, cette rencontre aurait été presque sans saveur pour un SMV dominé tout au long de la rencontre par une équipe Bretonne qui posa de sérieux problèmes aux “Rouges et Bleus “.

“Un seul être vous manque et tout est dépeuplé“ ce vers extrait d’un poème d’Alphonse de Lamartine semblait de rigueur avec l’absence de Veljko Indic le pivot local qui aura certes beaucoup manqué aux siens, son sens du placement en attaque comme en défense et sa force physique pèsent souvent sur les rencontres, mais ça n’explique pas tout, l’adversaire du jour a montré un peu plus d’envie que son hôte et a mis tous les ingrédients pour y arriver. Mais si l'on souhaite rester dans le domaine littéraire, Nous pouvons faire également référence à une fable de Jean de La Fontaine, le lièvre et la tortue en méditant cet extrait : " rien ne sert de courir, il faut partir à point" . Une phrase qui résume bien ce  match entre Bretons et Normands!

Si les locaux ouvraient la marque, en moins de deux minutes, les visiteurs prenaient les commandes du match avec un écart qui se creusait assez vite (1-5, 6ème). Les protégés de J. Delaporte butaient sur une défense agressive à souhait (dans le bon sens du terme) ou sur l’excellent gardien Bussons (11 arrêts). L’écart ne cessait d’enfler pour atteindre 7 buts (5-12, 18ème). J. Delaporte posait alors un temps mort qui allait s’avérer salutaire, les hommes de J. Pitre, qui faisait sa rentrée, effectuant une “remontada“ progressive pour revenir à deux buts à la pause (12-14). L’espoir renaissait dans le Grévarin !

Malheureusement les camarades de Clémentia rechutaient dès l’entame de la seconde période. Les ingrédients étaient les mêmes chez les visiteurs, agressivité en défense et rapide montées de balles sur anticipation en attaque. Le SMV subissait et le tableau affichait à nouveau 7 buts de retard (16-23, 43ème). Puis petit à petit les locaux retrouvaient des couleurs, tant en attaque qu’en défense avec de beaux arrêts de J. Portat, conforté par une défense retrouvée. La “remontada “était là à nouveau et petit à petit les “Rouges et Bleus“ remontaient au score, mais sans doute trop lentement pour prétendre rejoindre les Bretons.

C’est alors que le timing de la rencontre allait prendre un air de jamais vu ! À 58’ 12” le tableau indiquait 23_26, moins de deux minutes, les carottes semblaient cuites ! J. Delaporte prenait alors son dernier temps mort qui allait se montrer salutaire. Il était suivi d’un premier pénalty transformé par A. Trottet (24-26, 58’ 52”). J. Portat effectuait un arrêt sur un tir de Bedel, sur la remontée de balle rapide nouveau pénalty obtenu et transformé par A. Trottet (25-26, 59’ 35”). Le Grévarin était debout et en feu ! Au lieu de calmer le jeu, les visiteurs se précipitaient et J. Portat détournait sur son poteau le tir de Cherel. Une relance rapide et J. Pitre d’un maître tir, tout en puissance, crucifiait le portier visiteur à l’ultime seconde (26-26). En moins de deux minutes, le SMV avait déroulé un scénario digne d’un film Hitchcockien, les spectateurs étaient aux anges et J. Pitre pour sa rentrée était désigné comme l’homme du match.

Quelques photos

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1AFéminine Le SMV bat Gravenchon/Lillebonne 34-26 (18-13)
et conserve sa seconde place.